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novembre 2015

Réparer les vivants, de Maylis de Kerangal – Folio, 2014.

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« Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d’autres provinces, ils filaient vers d’autres corps ». « Réparer les vivants » est le roman d’une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d’accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l’amour.

Lire ce roman fut pour moi très pénible. L’intrigue et le sujet sont servis par une écriture si difficile à lire, avec ces phrases longues, si longues (jusqu’à une page entière tout de même), que j’ai eu la désagréable impression de lire ce roman à bout de souffle, comme si je manquais d’air ; arrivé au point final de la phase, parfois on ne sait plus comment elle a commencé. Et à force de devoir supporter ces longueurs, ces descriptions à n’en plus finir, l’intérêt pour l’intrigue finit par s’effilocher, on s’éloigne du sujet principal. Et c’est bien dommage. On ressent parfois une certaine émotion. Mais le trop plein de descriptions médicales et techniques atténue cette émotivité. Encore un livre dont je ne comprends pas le succès…

Hier tu comprendras, de Rebecca Stead – Nathan, 2011.

hier

« C’est difficile. Plus que je ne l’aurais cru, même avec ton aide. Mais je m’entraîne, et ça avance. Je viens pour sauver la vie de ton ami, et aussi la mienne ».
Voilà le mot que Miranda découvre dans son livre de bibliothèque, un lundi. Puis, jour après jour, elle trouve de nouveaux messages : au fond d’un sac, d’une poche, d’une chaussure… Et des choses étranges se produisent dans sa vie. Pourquoi ? Que lui veut-on ? Plongée au coeur d’une situation qui la dépasse, Miranda n’a qu’une seule certitude : elle doit comprendre avant qu’il ne soit trop tard.

Grosse déception pour moi après la lecture de ce roman, qui a pourtant reçu le prestigieux prix du Newbery Medal en 2010. Commencée il y a plusieurs jours, cette lecture fut laborieuse, lente, et peu passionnante. Je ne suis jamais réellement entrée dans cette histoire, et je peinais à reprendre le livre entre mes mains. Le genre de lecture que je n’aime pas vivre. Celle où j’ai le sentiment de lire un livre au mauvais moment, lui laissant peu de chance pour me séduire.

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